La roue hydraulique :
Sur les trois roues (j) décrites à la fin du 19e siècle, une seule était encore visible en 1954.
C'était une roue verticale à augets, avec une arrivée d'eau "en dessus". Le canal d'amenée de l'eau en ciment, se termine par un chenal en bois, suspendu. La chute d'eau dans les augets se fait à la verticale de l'axe de la roue en l'obligeant à tourner dans le sens de l'amenée d'eau. De ce fait les eaux des augets étaient rejetées à contre courant du canal de fuite.
Caractéristiques de la roue :
L'arbre de la roue est en chêne, d'une portée d'environ 3,80m. avec une section carrée de 0,45m. de côté au centre de la roue, et une section ronde sur le reste.
La roue a un diamêtre de 2,70m., une largeur de 1,15m. et comprend 22 augets.
Avant 1952, cette roue entraînait la machine à papier, en transmettant son énergie par l'intermédiaire d'un jeu de 3 engrenages
La dimension des engrenages était telle qu'elle augmentait la vitesse de la roue dans la proportion de 1 à 1,5 environ. De ce fait pour 10 t/mn sur la roue, on obtenait une vitesse de 12 à 15 t/mn sur la presse, soit une vitesse linéaire de la machine à papier de 14 à 17 mêtres à la minute.
Avant 1929, les deux autres roues conduisaient respectivement les meules utilisées dans la fabrication du papier paille et du carton à l'enrouleuse, et, le cylindre. Elles furent remplacées par la turbine.
Semblables à la première roue, l'une mesurait
2,75m. de diamêtre, 2m de large et avait 23 augets, et l'autre avait
seulement 1,60 m. de large et 22 augets.